Oui, vous le savez, nous sommes
de grands fans de Dario Moreno…
Mais il avait bien raison ce cher
Dario, même si, nous n'avons pas vraiment traîné nos havainas jusqu'à
Madureira, nous avons quand même pu nous imprégner du charme et de l'énergie
langoureuse de la ville : musiques syncopées, corps exposés sur des plages aux
noms aussi célèbres que Leblon, Ipanema ou Copacabana, brume d'eau de mer sur
la peau en permanence, écrin de collines verdoyantes dont certaines semblent
flotter sur la baie, forêt de tours tournées vers l'océan, robes de "piriguete"
sur pilotis, parties de foot-volley sur le sable, caïchaça aussi douces qu'un jus
de fruit…
Les 10 journées que nous avons eues
pour en profiter sont donc passées bien vite.
L'hiver étant là (on a parfois dû
mettre un jean et une petite laine), Rio nous a, certains jours, entourés de
brume, comme lorsque nous sommes montés au Corcovado au pied du Christ
Rédempteur. Heureusement, les miss de l'Etat de Rio nous accompagnaient et le
spectacle n'était plus seulement en contrebas !
|
Le Christou du Corcovado |
|
Elles vont se faire une crampe à force de sourire |
Mais l'hiver n'est pas bien rude,
et, souvent, nous avons pu marcher (au moins 100 mètres…) jusqu'au poste 11 de
Lebon, pour allonger nos carcasses sur des paréos pour griller tranquillement
au soleil en écoutant le bruit des vagues s'écraser devant nous. L'observation
des plages cariocas est un véritable spectacle.
Les promenades dans le centro et
dans les quartiers chics de Leblon et Copa nous ont permis d'apercevoir la vie
quotidienne de la capitale culturelle du Brésil : les botecos
(bars ouverts sur la rue qui servent des salgados – spécialités souvent
trempées dans la fritures toutes aussi succulentes les unes que les autres comme les "bolinho de bacalhau"),
les vendeurs ambulants de pipoca (pop corn), les boutiques de luxe, les arbres
immenses couverts d'orchidées, les hommes et femmes d'affaire sur leur 31 et
les sans abris, noirs de crasses qui déambulent pour fouiller les poubelles.
Nous avons aussi pu prendre de la
hauteur : nous avons eu la chance d'assister au coucher de soleil depuis le Pao
de Azucar, nous promener sur les hauteurs de Santa Teresa, bordées de favelas
et tous les matins, voir la mer depuis le balcon de Jaquiño.
Bref, on en redemande.
Si tu vas à Rio, n'oublie pas d'aller chez
Jaquiño !