jeudi 15 août 2013

Heureux qui comme Ulysse...


Oui, nous avons vu cent paysages et sommes retournés après maintes traversées au pays des Marseillais.
Pas de doute, nous sommes de retour à la maison : scooters à contresens, volets clos pour se protéger de la chaleur, voisins d’en face qui hurlent au téléphone… on se sent chez soi ;)

Ne coupez pas le son : les bons et les mauvais souvenirs musicaux et sonores du voyage sont là !

Gros bisous,
Los gringos.

mardi 13 août 2013

Si tu vas à Rio...

Oui, vous le savez, nous sommes de grands fans de Dario Moreno…
Mais il avait bien raison ce cher Dario, même si, nous n'avons pas vraiment traîné nos havainas jusqu'à Madureira, nous avons quand même pu nous imprégner du charme et de l'énergie langoureuse de la ville : musiques syncopées, corps exposés sur des plages aux noms aussi célèbres que Leblon, Ipanema ou Copacabana, brume d'eau de mer sur la peau en permanence, écrin de collines verdoyantes dont certaines semblent flotter sur la baie, forêt de tours tournées vers l'océan, robes de "piriguete" sur pilotis, parties de foot-volley sur le sable, caïchaça aussi douces qu'un jus de fruit…
Les 10 journées que nous avons eues pour en profiter sont donc passées bien vite.
L'hiver étant là (on a parfois dû mettre un jean et une petite laine), Rio nous a, certains jours, entourés de brume, comme lorsque nous sommes montés au Corcovado au pied du Christ Rédempteur. Heureusement, les miss de l'Etat de Rio nous accompagnaient et le spectacle n'était plus seulement en contrebas !

Le Christou du Corcovado
Elles vont se faire une crampe
à force de sourire



Mais l'hiver n'est pas bien rude, et, souvent, nous avons pu marcher (au moins 100 mètres…) jusqu'au poste 11 de Lebon, pour allonger nos carcasses sur des paréos pour griller tranquillement au soleil en écoutant le bruit des vagues s'écraser devant nous. L'observation des plages cariocas est un véritable spectacle.




Les promenades dans le centro et dans les quartiers chics de Leblon et Copa nous ont permis d'apercevoir la vie quotidienne de la capitale culturelle du Brésil : les botecos (bars ouverts sur la rue qui servent des salgados – spécialités souvent trempées dans la fritures toutes aussi succulentes les unes que les autres comme les "bolinho de bacalhau"), les vendeurs ambulants de pipoca (pop corn), les boutiques de luxe, les arbres immenses couverts d'orchidées, les hommes et femmes d'affaire sur leur 31 et les sans abris, noirs de crasses qui déambulent pour fouiller les poubelles.
Nous avons aussi pu prendre de la hauteur : nous avons eu la chance d'assister au coucher de soleil depuis le Pao de Azucar, nous promener sur les hauteurs de Santa Teresa, bordées de favelas et tous les matins, voir la mer depuis le balcon de Jaquiño.











Enfin et surtout nous avons partagé avec joie le quotidien d'Aude et Jacques et rencontrer leurs nombreux amis franco-brésiliens : danser la samba à l'école de samba de Salgueiro avec Olivia, Olivier et Stella, s'enivrer dans les rues de Lapa, déguster des picanhas grillées par les soins de Jacques sous l'ombre des deux frères (rochers qui surplombent Leblon) et se lever pour acclamer l'équipe de Fluminense lors du FLA-FLU au Maracana.

Envoie le barbecue Jakinho
Le Maracana
(qu'on espère revoir l'année prochaine)

Rien de mieux qu'un match de futebol
pour apprendre des injures...

Bref, on en redemande.

Si tu vas à Rio, n'oublie pas d'aller chez Jaquiño !