samedi 25 mai 2013

Valparaiso que encantó

Après ce séjour réconfortant chez Jean-Mitchel et Carolina, on se dirige vers la ville portuaire de Valparaiso dont des voyageurs précédents (merci Anouck) nous ont vanté les mérites. Dès l'arrivée, l'euphorie s'empare de nous : du soleil et une température qui dépasse les 20 degrés, des maisons en tôle colorées et les plus vieux trolley-bus en circulation au monde.

Le trolley n'est pas qu'une boîte marseillaise...
Nos 5 jours passés à Valparaiso se déroulent selon un rituel implacable : petit déjeuner copieux et ballades sur les centaines de collines où nos yeux s'émerveillent de la beauté de cette ville qui plonge dans son port. On ne se lasse pas de ses maisons colorées, de ses ascenseurs datant d'un siècle et de sa vue sur la mer. On en a profité également pour découvrir la conduite énergétique des chauffeurs de bus locaux pour nous mener à la demeure du poète chilien Pablo Neruda et s'inspirer de son énergie créative (liens vers ses poèmes) en observant la magnifique vue sur la mer.

L'ascenseur Baron
et sa vue sur le port (industriel)

Notre vue quotidienne à la sortie de l´hôtel

Valparaiso est une ville portuaire et on a pu apprécier le ballet des grues déchargeant les conteneurs et les allers-venues des supertankers dans le port. Ce n'est pas une vue de carte postale mais on apprécie l'authenticité de ce port et l'été prochain on va en vacances à Fos-sur-mer.


Valparaiso compte aussi un marché aux poissons des plus typiques où les pêcheurs rivalisent de cris pour vendre leur pêche du jour, tout en évitant que des pélicans affamés ne viennent y planter leur bec. Après avoir vu tant de poissons sur les étals, il nous fallait tout naturellement y goûter. On a ainsi découvert les recettes chiliennes comme le "chupe de locos" et le "caldillo de congrio", plat favori de Pablo Neruda (et on comprend pourquoi).

Méfie-toi homme en ciré orange

Un ravi devant son menu marin